Très attendus pour relever les défis de la formation, de la recherche et de l’innovation sur le continent, les centres d’excellence ont réussi les premiers objectifs fixés par les gouvernements et les bailleurs de fonds. Des mathématiques appliquées à la problématique de la nutrition, les post doctorants et les étudiants en masters se bousculent aux portes des centres.
En présidant l’ouverture officielle de l’atelier, le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation s’est félicité des résultats engrangés avant de réitérer l’engagement du Senegal à participer davantage à leur promotion.
Dr Cheikh Oumar Anne a notamment magnifié « l’esprit de coopération inter africaine pour faire face à la formation et à l’insertion des jeunes du continent ».
Il a indiqué que le démarrage des CEA impact va toucher directement les acteurs socio-économiques.
Auparavant la représentante de l’agence française de développement qui appuie le projet a abondé dans le même sens en annonçant une enveloppe de 78 millions de dollars pour la nouvelle phase.
Quant à la représentante de la banque mondiale, elle a souligné que l’accent mis sur les sciences et technologies doit être renforcé pour atteindre le niveau des asiatiques où 40% des doctorants sont dans les STI.
56 centres sont ouverts dans 22 pays pour divers domaines liés aux potentialités et aux priorités des pays d’accueil. Jusqu’au 27 septembre, les 400 participants vont échanger et nouer des partenariats pour réaliser les objectifs des bailleurs et des gouvernements au bonheur des populations.
En dehors des centres de l’UCAD sur la santé de la mère et de l’enfant et celui de l’UGB sur les mathématiques appliquées, le Senegal va accueillir deux autres centres dont celui de l’université el Hadj Ibrahima Niass sur l’agriculture et la nutrition.